TEMOIGNAGES
 
 
 
       Simone de Beauvoir :          Les mémoires d'une jeune fille rangée
 

        Maurice de Gandillac :      Le siècle traversé (page 146)  :
" je ne lirai que dans bien longtemps, Bd Raspail  chez un frère cadet de Zaza, les lettres de Maurice  éliminant la thèse d'une brutale rupture après l'enquête de moralité sur la famille  Merleau-Ponty, au vrai,  banale correspondance entre anciens X, qui n'a pu entraîner, même indirectement, la soudaine " encéphalomyélite ", sans doute d'origine virale, qui, provoquant des phases de délires, emporta notre amie en moins de deux semaines. Hésitant en matière politique et religieuse, Maurice n'était certainement pas  prêt, un an avant l'agrégation, à s'engager dans le mariage, mais à celle qui ne fut jamais sa fiancée  officielle  il venait justement d'offrir une bague, la déclarant " déjà bien aimée " dans le pneu même où il lui  disait, le 11 novembre, que, voulant être proche de sa maman, il remettait à plus tard une déclaration publique de leur engagement "
 

       Madame Berne : conservateur général honoraire au département des manuscrits de la Bibliothèque Nationale.

 Qui parle de Gandillac rencontré lors du colloque Sartre de Cerisy en été 2005.

Celui-ci, lors d'une conversation privée, lui a dit  que Maurice Merleau-Ponty ne se sentait pas prêt à s'engager aussi  rapidement que l'aurait souhaité Zaza et sa famille. Il existe une lettre de Maurice Merleau-Ponty à Simone de Beauvoir, après la parution des Mémoires, où il justifie son comportement à l'égard de Zaza en 1929 et où il explique à Simone qu'elle n'a pas tout compris.